En société, Benoît Jarrier n’est pas le plus bruyant. C’est pourtant un fonceur. Héritage, peut-être, d’une double culture sportive : vélo dans la famille, 24 Heures du Mans sur le pas de la porte, à 300 mètres de chez ses parents. Alors il attaque. 200 kilomètres d’échappée en avril 2014 sur les pavés de Paris-Roubaix. Et premier à l’offensive de son premier Tour de France trois mois plus tard, sitôt le drapeau baissé à la sortie de Leeds ! Ce Tour, Benoît a voulu le boucler, malgré les souffrances d’une sinusite tenace dans les Alpes. Il s’est accroché, comme il l’avait fait pour convaincre par sa présence et ses résultats après des débuts difficiles chez BSE. Fan de Novak Djokovic, il peut montrer un finish redoutable dans un petit groupe. Un bon coureur de classiques en devenir ?
Mon père, qui faisait pas mal de cyclo-cross. À plus de 50 ans, il court encore.
Un BH rouge et blanc.
Je n’en ai pas un qui m’ait marqué plus que les autres.
La victoire de Laurent Brochard au championnat du monde, en 1997. J’avais 8 ans, mais c’était un Sarthois !
Rien n’est jamais pareil.
La tenacité, la persévérance.
Paris-Roubaix.
Ben.
Je n’ai pas de « meilleur copain » dans le vélo.
Un travail en plein air..
Profiter de ma famille et de mes amis.
Soprano.
FIFA.
La rafle.
Pas de célébrité dans mon répertoire.
Les fajitas, poulet et bœuf.
Un 4×4 Chevrolet Tahoe.
Je prends du plaisir jusqu’à la fin.
Une terre de vélo.
Maria Sharapova.