Daniel McLay est né en Nouvelle-Zélande, le pays des All Blacks, et de son père. Il n’y est resté qu’un an pour rejoindre Leicester, deux-cents kilomètres au nord de Londres, et l’Angleterre, patrie de sa maman. Le bon timing pour tomber dans les filets du programme de développement de la fédération britannique, créé dans la perspective des JO de Londres. Dan était trop jeune en 2012, mais il fait ses classes auprès des jumeaux Yates et à 18 ans, devenait champion du monde de l’américaine avec Simon, l’un des deux. C’est là qu’il a été repéré pour intégrer l’équipe espoirs de Lotto-Belisol, et qu’il a rejoint Louvain, en Belgique. Ça tombait bien : il aime les pavés, et Tom Boonen. Ses quatre saisons là-bas l’ont installé au niveau international et à une jolie victoire d’étape dans le Tour de l’Avenir 2014 à Paray-le-Monial. Dan est un gros talent et un beau gabarit, surpuissant. Pour mieux travailler, il s’est installé en Catalogne. Dan sait aller vite au sprint, il a ouvert son palmarès et celui de l’équipe la saison dernière à la Tropicale Amissa Bongo. Et s’est souvent montré aux premiers rangs des emballages finals. Il trouvera aussi un terrain à sa convenance au coeur de notre copieux programme belge.
Les trois mots qui le caractérisent selon lui: » Sprints, classiques, descentes ! «
Mon père courait. J’ai attrapé le virus.
Un Apollo rouge quand j’était tout petit. Mon premier vélo de course: un vieux Barry Bond avec les vitesses au cadre, très old school.
Ma troisième place sur la sixième étape du Tour de France.
Mon étape du Tour de l’Avenir, sur un parcours avec du relief. Et mon titre de champion du monde juniors de l’américaine.
Une sortie relax, quand le soleil brille, pour aller jusqu’à la plage boire un café avec mes potes. Gagner est beau aussi !
J’adore être en plein air en fait.
Difficile de choisir entre celles qui me font rêver et que seuls les grands peuvent gagner: Paris-Roubaix, Tour des Flandres, Milan-San Remo… Le championnat du monde aussi.
Je suis certain que j’en aurais un bientôt !
Je ne peut pas dire que j’ai un meilleur copain. J’en ai avec qui je m’entraîne, et d’anciens coéquipiers avec qui j’ai gardé une bonne relation.
Aucune idée. Il va falloir que je trouve un truc pour après ma carrière…
Juste prendre un café, décompresser avec des amis. Regarder le Moto GP aussi.
Arctic Monkeys, The Clash, Jamie T?, d’autres…
Je ne joue pas aux jeux vidéo et il y a longtemps que je n’ai pas lu un livre… J’ai aimé Anges et démons de Dan Brown.
Snatch, Lock stock and two smoking barrels, The departed, Layer cake… Il y a trop de bon films !
Seulement un ou deux coureurs cyclistes. J’espère encore récupérer celui de Jennifer Lawrence !
Difficile de faire mieux qu’un bon steak.
Une vieille Aston Martin ou une Mercedes Classic.
Je gagne une classique, ou un championnat du monde, ou quelques étapes dans le Tour.
Je connais mal mais j’aime, ses paysages me rappellent ceux des cotes anglaises, qu’on aime découvrir quand il vient juste de s’arrêter de pleuvoir…
La perchiste américaine Allisson Stokke