Florian n’a pas gagné en 2015, rare au cours d’une saison le concernant. Il est pourtant passé tout près à plusieurs reprises, au Tour de l’Ain et au Tour du Limousin notamment. Mais il a encore grandi. En septembre, il honorait sa première sélection en équipe de France à l’occasion du championnat du monde à Richmond, aux États-Unis. Une étape qui marque toujours une carrière. Il ne l’a pas vécu comme une récompense. Comme si, à 31 ans, du plus beau et plus grand l’attendait. Avec deux Tours de France derrière lui, sans doute se sent-il plus fort. Mais le souci des autres, du collectif reste primordial à ses yeux. C’est pour cela qu’il n’a jamais quitté cette équipe depuis qu’il y est arrivé. Il en devenu tout naturellement le capitaine de route, celui qu’on écoute. Il n’a jamais quitté non plus sa ville de Montluçon, ni le club de ses débuts, l’ECMM, où il est toujours licencié. Coureur puissant, intuitif, redoutable dans un final en petit groupe, il pourrait néanmoins connaître de belles satisfactions personnelles en 2016.
Les trois mots qui le caractérisent selon lui: » Puncheur, compétiteur, collectif. «
Un membre de ma famille, j’avais 9 ans.
Un Décathlon bleu nuit.
La 3ème place de Dan sur le Tour de France.
La domination d’Armstrong.
Ce n’est pas toujours le plus fort qui gagne.
C’est une belle école de la vie. Il faut se battre pour avoir ce que tu veux, et que tout est possible.
Sans en avoir jamais pris le départ, Liège Bastogne-Liège. Sinon, le Tro Bro Leon.
Flo.
Steven Tronet, mais aussi Arnaud Gérard.
Chargé de projet dans le bâtiment. La continuité de mes études.
La musique et la rando.
Renaud.
WRC
Quatre garçons plein d’avenir, et Inception.
Aucune.
Le pâté aux pommes de terre de ma grand-mère.
Une Ford Mustang des années 80-90.
Je suis heureux quand j’arrêterai.
Une région dynamique et pleine d’humanisme, aux paysages magnifiques.
Je n’en ai pas.