Francis Mourey a passé douze années au sein de l’équipe FdJ avant de nous rejoindre début 2016. Il y a conquis le respect de tous. Dans les « labours » bien entendu, champion de France de cyclo-cross à huit reprises -un record- 3e du Mondial en 2006. Mais aussi sur la route, domaine dont son programme hivernal l’a trop souvent écarté. Mais on n’enchaîne pas une victoire dans le Tro Bro Leon et une vingtième place dans le Tour d’Italie, ce qu’il a accompli en quelques semaines en 2013, sans être un routier de grand talent. Alors on l’attend en cyclo-cross bien entendu mais aussi, à 35 ans, sur la route. Francis aimerait par exemple aborder un Paris-Roubaix dans un pic de forme, ce qu’il n’a jamais pu faire. Ne comptez pourtant pas sur lui pour une approche scientifique de l’objectif. Francis est un grand pro instinctif, de la veine d’un Pierrick Fédrigo qu’il a côtoyé sous son ancien maillot. « Le seul outil dont je me serve, c’est l’application Strava sur son smartphone, dit-il. Mais souvent j’oublie de la déclencher en partant de la maison ! Mes circuits et la montre me suffisent. » Le 2 janvier dernier, il a tenu à s’imposer sous notre nouveau maillot Fortuneo-Vital Concept d’entrée de jeu, dans un cyclo-cross en Suisse. » Je devais au moins ça à l’équipe qui m’a fait confiance… » Ce n’est que le début.
Les trois mots qui selon lui le caractérisent: » Crossman, puncheur, équipier. «
Mon frère.
Un BMX.
Mon titre de Champion de France de cyclo-cross.
L’évolution de mon sport.
Ce n’est pas un métier pour moi, c’est une passion. Tout ma plait.
Une hygiène de vie.
Le championnat de France de cyclo-cross !
Gros.
Sandy Casar.
Maçon.
La moto, la nature.
ACDC, Goldman, Renaud.
Bad boys.
La PDG de La Française des jeux.
Patates, saucisse et fromage de chez moi.
Une voiture de rallye…
Je suis champion du monde de cyclo-cross.
Astérix et Obélix.
PFP. Tout le monde connait, non ?