Ledanois était déjà un nom qui parlait dans le cyclisme. Gros talent des années 90, Yvon, le papa, est aujourd’hui l’un des patrons de l’équipe BMC. Kevin s’en amuse : « J’ai de la chance. Mon père, c’est trois personnes à la fois. Mon papa, mon entraîneur et un adversaire en course ! » Yvon ne l’a pourtant pas poussé à devenir coureur cycliste. Kevin a voulu faire du vélo parce que ç’avait l’air trop bien, tout ce qu’on racontait sur son père… Il s’est vite découvert un gros talent. Vérifié lors de sa première année pro, en 2015, chez Bretagne-Séché Environnement. On le sait, Kevin est devenu champion du monde Espoirs (moins de 23 ans) en septembre à Richmond, aux États-Unis. Un premier sommet. Le staff BSE l’avait trouvé déjà, à 22 ans, « très pro dans sa tête », gros travailleur, joli potentiel physiologique. Bien vu. Malgré cette gloire arc-en-ciel (dont il ne peut, chez les pros, porter aucun signe distinctif), on ne voit pas bien encore où Kevin pourra peut être le meilleur. Dans les plus grandes courses sans doute, mais il aime tout : la haute et la moyenne montagnes, les pavés, les bordures. « Surtout quand c’est dur, quand ça se joue à la pédale », disait-il déjà début 2015. Ça s’est confirmé. On attend la suite avec impatience.
Les trois mots qui selon lui le caractérisent le mieux : » Généreux, motivé, persévérant. «
Mon père indirectement. Sa carrière m’a donné envie d’essayer donc, je m’y suis par curiosité et… je ne m’en passe plus.
Un Eddy Merckx, celui de mon père avec lequel il a gagné sa plus belle victoire, au sommet de la Sierra Nevada en 1997 dans la Vuelta.
Mon premier podium en tant que professionnel.
Je ne sais pas…
Tout ! Je fais ce que j’aime, ce que j’ai toujours voulu faire, et en plus je voyage !
À ne jamais baisser les bras, à me découvrir une vraie force mentale.
Le Tour !
Toujours pas de surnom…
J’en ai beaucoup. Je pense surtout à ceux de ma génération, avec qui j’ai partagé les deux derniers championnats du monde Espoirs.
J’aurais poursuivi mes études pour bosser dans l’immobilier sans doute.
Je suis fan de sport: foot, course à pied, golf… J’aime les soirée entre copains aussi.
J’écoute de tout, surtout du Deep House.
FIFA16 et Un lion ne meurt jamais, de Djibril Cissé.
Dikkenek ! Non, je n’en ai pas, j’apprécie autant les thrillers, les films d’action, les comédies.
Bonne question…
Poulet au curry ou une bonne pizza chèvre-miel !
Une Mercedes Classe G55 AMG.
Quand j’aurais décidé que ce sera le cas. Je ne me fixe aucune limite.
Une terre de vélo. C’est là que j’ai commencé à gagner, chez les juniors, devant beaucoup de spectateurs.
La surfeuse et mannequin américaine Alana Blanchard… Mais surtout respect à ce qu’accomplit Pauline Ferrant-Prévot dans le cyclisme.